LES EMPREINTES DE LA DESTINEE

La nuit enveloppait Babylone d’un calme dense, seulement géné par le murmure du vent qui caressait les feuillages suspendus. Le jardinier se tenait devant le bassin, son regard plongé dans l’eau foncé où la planisphère semblait publier. Ce qu’il avait vu la veille n’était pas une estampe. Une vitesse inconnue modelait la boue, abonna

La chaleur de Babylone pesait sur les Jardins suspendus, enveloppant les terrasses en pierre d’une journée doré. Entre les colonnes recouvertes de lierre et les bassins reflétant le ciel, un esclave jardinier s’agenouillait au commencement d’un réservoir d’eau, nettoyant la terre qui s’y était accumulée. Il plongea les doigts dans l